IIIe République (1870-1940). Médaille, prix de l’Exposition Universelle de Paris par J. C. Chaplain, Flan mat 1900, Paris.

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IIIe République (1870-1940). Médaille, prix de l’Exposition Universelle de Paris par J. C. Chaplain, Flan mat 1900, Paris. PCGS MS65 (50526751).
Av. REPUBLIQUE FRANÇAISE. Dans un décor de la ville de Paris en arrière-plan, sous un chêne dont une branche sert de couronne de chêne, la tête de Marianne à droite aux cheveux longs, coiffée du bonnet phrygien.
Rv. EXPOSITION. UNIVERSELLE. INTERNATIONALE. Au-dessus de Paris et des bâtiments de l'Exposition internationale, une Victoire volant et tenant une palme et une couronne, surmontée d’un homme en tablier tenant un flambeau ; dans le champ à droite la (date) et au-dessous signature J. C. CHAPLAIN ; à l'exergue, un cartouche avec l’attribution.
Maier 79 ; Or - 175,19 g - 64 mm - 12 h
Avec attribution en relief : L. BREITMEYER, E. BERNHEIM / ET BARON J. DE GÜNZBURG.
PCGS MS65 (50526751).
Poinçon (corne) OR sur la tranche. Frappe sur flan mat, le velours ne montrant que de minimes griffures de manipulation. Spectaculaire avec une très belle attribution. Presque Fleur de coin.
Bien que de nombreuses médailles d’or furent attribuées lors de l’Exposition universelle de 1900, il semblerait que peu d’exemplaires émis furent réellement en or. On retrouve effectivement des médailles en bronze dorées attribuées à des lauréats de médailles d’or. La Première Guerre mondiale pourrait aussi avoir été une raison de la disparition des exemplaires en or, les gouvernements ayant encouragé la refonte de l’or pour soutenir l’effort de guerre. Le règlement de l’Exposition ne mentionnant que des diplômes comme récompenses, on peut penser que les médailles étaient commandées par les lauréats les souhaitant, à leurs frais et dans le métal de leur choix, correspondant au plus à leur catégorie.
Cet exemplaire est attribué à Ludwig Breitmeyer, Émile Bernheim et le baron Jacques de Günzburg, de Paris, dans le groupe XV, classe 95, concernant l’exposition de joaillerie et bijouterie. Le baron Jacques de Günzburg figure au n° 96 de la liste des exposants de cette section. Il est le mandataire du syndicat acheteur de diamants de la mine de Jagersfontein en Afrique du Sud, dont Ludwig Breitmeyer et Émile Bernheim sont administrateurs. Ils exposent un diamant de 239 carats extrait de leur mine, taillé à partir d’une pierre brute de 634 carats, baptisé le « Jubilé » car taillé en 1897, année du jubilé d’or de la reine Victoria. C’était alors le plus gros diamant du monde ! Il est la propriété de Wernher, Beit & Co, la plus grande compagnie minière du monde établie en Afrique du Sud. Aujourd’hui, il est la propriété de la famille de joailliers libanais Mouawad, et est aujourd’hui le sixième plus gros diamant incolore taillé au monde.
Jacques de Günzbourg, né Gabriel-Jacob, est un industriel et banquier russe, originaire de Saint-Pétersbourg. Il est actif dans plusieurs sociétés de banque, ainsi que dans les activités aurifères et diamantifères en Afrique du Sud, qu’il introduira à la bourse de Paris. Ludwig Breitmeyer et Émile Bernheim sont quant à eux acheteurs de diamants, et travaillent pour plusieurs compagnies, dont De Beers dont ils sont directeurs suppléants
* Following Council Directive (EU) 2022/542 of April 5, 2022, implemented in national law from 01/01/2025, buyers from within the EU have to pay 5.5% VAT on the hammer price of this lot.
* Suite à la Directive (UE) 2022/542 du Conseil du 5 avril 2022, mise en application dans le droit national à compter du 01/01/2025, l’adjudicataire européen devra également payer une TVA de 5,5% sur ce lot